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En attendant la célébration officielle de l’édition 2024 de la Journée internationale des droits de la femme (JIF), le Ministère de la Femme, de la Famille et de l´Enfant (MFFE) a lancé le vendredi 8 mars, date statutaire de l’événement, des échanges sur le thème national, à savoir: « 𝗔𝗴𝗶𝗿 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’é𝗴𝗮𝗹𝗶𝘁é 𝗲𝗻 𝗖ô𝘁𝗲 𝗱’𝗜𝘃𝗼𝗶𝗿𝗲: é𝗿𝗮𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝘂𝘃𝗿𝗲𝘁é, 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗜𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲 ».

Autour du directeur de cabinet, Moussa Diarassouba , les directeurs des différents services et leurs invités, en l’occurrence des représentants de l’ONU-Femmes et des organisations de la société civile œuvrant pour la promotion des droits de la femme ont décliné leurs contributions ou propositions pour enrichir le débat. « La Journée du 8 mars a été un acquis après plusieurs luttes », a souligné le directeur de cabinet. Il a insisté sur le fait que « la femme doit être célébrée toute l´année et le 08 mars c´est pour juste le bilan des acquis et des perspectives »
Il a égrené quelques avancées enregistrées en Côte d’Ivoire en termes de promotion des droits humains, particulièrement de la femme. Entre autres, l’ouverture de secteurs d’activités comme la Gendarmerie aux femmes, la loi sur l’école obligatoire pour les enfants de six à 16 ans qui a contribué à la scolarisation des filles surtout en milieu rural. Le pays, a-t-il signifié, a ratifié tous les engagements internationaux et régionaux, et adopté les dispositions légales nationales dans le cadre de l’amélioration des droits des femmes.

 

 

Président du comité d’organisation de la JIF 2024, le directeur du Genre et de l’équité, Kouamé Kouadio Issoufou et la directrice de la Coordination des établissements et services à caractère social, de protection de la petite enfance et des complexes socio-éducatifs, Koutouan Félicité ont donné des articulations de l’événement.

Quant à Pascaline Ménono, émissaire de la Représentante résidente d’ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, elle s’est appesantie sur les actions de l’agence onusienne dans le pays tout en faisant des recommandations pour une meilleure observation des droits des femmes conformément aux engagements nationaux et internationaux pris par le pays.

Mme Marie-Paule Tahi de l’Association Femmes Unies d’Afrique a fait un plaidoyer auprès du ministère afin que les femmes, dans les marchés, soient sensibilisées sur leurs droits. Le directeur de cabinet a été sollicité pour accompagner les personnes en situation de handicap à travers la création d’activités génératrices de revenus.

La JIF a été instituée en 1977 par les Nations Unies qui ont voulu que les Etats parties puissent plancher sur les droits des femmes au cours d’une Journée.