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La 4ème édition de la Rupture collective œcuménique du jeûne musulman et du carême chrétien initiée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE), a eu lieu le mardi 25 mars 2025 à la Salle des fêtes de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan Plateau. Le thème de cette année, “Femmes ivoiriennes, actrices du vivre-ensemble : préservons nos valeurs pour une paix durable”, a réuni de nombreuses personnalités, dont des élus, diplomates, acteurs du monde culturel et de la presse, ainsi que des leaders religieux.
Au nom de la ministre Nassénéba Touré, Moussa Diarassouba, directeur de cabinet du MFFE, a remercié tous les participants à cette 4ème édition. Selon lui cette initiative célèbre la diversité religieuse et culturelle de la Côte d’Ivoire. « Les cœurs unis dans la foi et la fraternité construisent les ponts les plus solides entre les hommes et les cultures », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de ce rendez-vous annuel pour la nation. Il a également rendu hommage au leadership du Président de la République, Alassane Ouattara, dont la vision guide la nation vers une cohésion renforcée.
Placé sous le signe de l’unité, cet événement a mis en avant le rôle crucial des femmes dans la consolidation de la paix et de l’unité sociale. « Les femmes ivoiriennes ont un rôle stratégique à jouer. Elles doivent être à l’avant-garde du combat pour l’unité et la justice », a insisté M. Diarassouba, appelant à leur engagement dans les foyers, les lieux de travail et les sphères décisionnelles. La coïncidence du Ramadan et du carême chrétien ces dernières années a été perçue comme un symbole fort de cette unité spirituelle. « Ce moment est une occasion unique d’élever ensemble nos voix et nos prières vers le Très-Haut », a-t-il ajouté.



Représentant la haute patronne de l’événement, la présidente du Sénat, Kandia Camara, Mme Maman Ouattara, a rappelé que « le vivre-ensemble, loin d’être un simple slogan politique, est un principe religieux et sociétal. Il est au fondement de la construction de la Nation ».
Sœur Prisca Brin, de la Congrégation des religieuses Notre-Dame de la Paix, et l’écrivaine Mahoua S. Bakayoko ont pris la parole pour partager un enseignement sur le thème de la cérémonie, respectivement au nom des communautés chrétienne et musulmane, soulignant ainsi l’importance de l’unité et de la paix en cette période de jeûne partagé.
Cette cérémonie, symbole de la cohésion nationale, met en lumière la force de l’unité spirituelle et la contribution essentielle des femmes ivoiriennes à la construction d’un avenir pacifique pour la Côte d’Ivoire.


