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La Semaine Nationale de la Petite Enfance (SENAPE) a pris fin, le vendredi 11 avril au Centre de Protection de la Petite Enfance (CPPE) Mamie Adjoua de Koumassi. Pour cette quatrième édition, un vibrant appel a été lancé en faveur d’une amélioration des structures de garde pour enfants, soulignant leur importance primordiale dans le développement sociétal et l’autonomisation des femmes.
Mme Valérie Sika N’Guessan, conseillère technique en charge de la petite enfance, a plaidé en faveur de la reconnaissance de la petite enfance comme une priorité nationale. Représentant Madame la ministre Nassénéba Touré, elle a déclaré que la garde d’enfants constitue un vecteur majeur d’autonomisation des femmes et un pilier essentiel du développement durable. Elle a encouragé les acteurs publics et privés à unir leurs forces pour garantir des services de garde accessibles et de qualité.


Cette édition, placée sous le thème « Promouvoir des services de garde harmonieux de la petite enfance pour un développement durable et l’autonomisation de la femme », a été riche en activités, comprenant des panels de discussion, des rencontres communautaires, des plaidoyers, ainsi que des jeux éducatifs et des animations culturelles.
Félicité Koutouan, directrice de la Coordination des Établissements et Services de Protection de la Petite Enfance (DCESPPE-CSE), a salué les résultats obtenus, mentionnant notamment la table ronde tenue à l’Institut national de santé publique (INSP) ainsi que l’engagement de nouveaux partenaires.
Le secrétaire général des parents d’élèves du CPPE, Koné Jonas, a exprimé la satisfaction des familles, précisant que les activités de cette édition contribuent à valoriser un apprentissage ancré dans la culture locale.


La cérémonie s’est conclue par des jeux traditionnels, des danses, des sketchs et des animations, soulignant l’importance du lien entre éducation et identité culturelle.